Bof, tous on fait des erreurs.

Alonso une flopée en début de saison
Webber à Valence et en Corée et en début de saison
Vettel à Spa et je sais plus ou (+ turquie ou c'est 50/ 50 avec Webber)
Hamilton à Monza et je sais plus ou

Et surement d'autres que j'oublie

Le truc c'est que Vettel a abandonné 2 fois sur fiabilité alors qu'il était en tête, Australie et Corée. Chacun a surement eut de la malchance, mais ca leur a surement pas couté 50 points comme à Vettel. Alors parler de maturité bof je suis pas d'accord.

Ce que Schumigate veut dire c'est que Vettel n'a pas su prendre les points intermédiaires avec lesquels il serait surement en tête du championat. Après personnellement je ne suis pas en émoi devant Vettel ce n'est pas un pilote qui me fait vibrer. Contrairement à un Hamilton ou Alonso où l'ont ressent de l'intensité dans leur conduite.

+1 avec Magic.
Vettel me laisse de marbre. Alors certes, il est très rapide, il pilote très bien quand il est concentré, mais y a pas le petit "truc en plus" qui fait qu'il m'impressionne en course comme le fait un Alonso, Hamilton, voire même un Kubica !

Quand je parle de manque de maturité c'est dans la gestion de la course et de la saison. 9 pôles pour 4 victoires avec la meilleure voiture du plateau... C'est "peu". Alors même en comptant la malchance, les abandons méca... Ca reste peu.
Mais cela n'enlève pas son mérite et son talent. Attention, s'il est champion, il l'aura mérité sans problème. Mais je nuance. Il aurait dû (comme Webber en fait) dominer largement plus la saison.

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Sinon, concernant le titre. Je fais des calculs et le scénario le plus plausible est tout de même le doublé Red Bull avec Alonso derrière... Et si Alonso 3e-4e ce qui est fort probable, Webber sera vainqueur et sera titré.
Là, ce sont les maths qui parlent...

Oui scénario le plus probable si la course se déroule normalement, doublé Red Bull devant Alonso, sauf si McLaren s'intercale, ce qui serait la chance de Vettel. Red Bull semble avoir son sort entre ses mains, pour Webber du moins.

Mais Alonso pourrait bénéficier d'une aide pour le moins innatendue, celle de.. Mateschitz

Citation :

Red Bull : "Passer pour des idiots plutôt que manipuler la course"


Mateschitz donne un autre son de cloche

mardi 9 novembre 2010 - 13h46, par Franck Drui
Alors qu’on pensait enfin que chez Red Bull un consensus avait été trouvé dimanche après la course d’Interlagos pour aider le pilote qui serait en mesure de décrocher le titre, selon le déroulement de la course à Abu Dhabi, le grand patron de Red Bull vient de remettre tout cela en cause.

Vettel a affirmé à demi-mot qu’il était prêt à aider Webber s’il ne peut être titré. Horner lui-même a dit que les pilotes feront ce qu’il faut dans l’intérêt de l’équipe. Mais Mateschitz n’est pas du tout de cet avis. Pas question de sacrifier l’éthique sportive pour obtenir un titre pilotes.

"Interférer avec la position des pilotes n’est pas une possibilité pour nous. Tout le monde a condamné Ferrari après ce qu’ils ont fait à Hockenheim, et nous nous sommes passés pour des idiots en n’agissant pas comme cela. On n’a jamais pensé à appliquer de consignes tant que nos deux pilotes ont une chance," déclare-t-il.

"Laissons nos deux pilotes se battre et le résultat sera celui qu’il sera. Si Alonso gagne alors on aura été malchanceux mais je prédis un final digne d’Hollywood. Dans le pire des scénarios ? On n’est pas champion, on essayera à nouveau l’an prochain. Mais notre philosophie ne changera pas. C’est du sport et cela le restera. On préfère passer pour des idiots que de manipuler la course comme Ferrari le fait," poursuit l’Autrichien.

"Dimanche nous saurons si nous avons réussi les 50% manquants. Une deuxième place (au championnat pilotes) dans des circonstances correctes est peut-être meilleure que de gagner grâce à des ordres d’équipe. Tout peut arriver mais c’est déjà une sensation formidable que d’avoir gagné le titre constructeurs. Il nous apporte joie et satisfaction. On l’a manqué de peu l’an passé mais cette année cela a marché. Mais on n’a fait que 50% de l’objectif. Avec un peu de chance nous aurons les autres 50% dimanche."

Je continue sur Alonso évidemment. Mais l'option Webber est alléchante aussi. Et vu que les McLaren ont l'air bien pour le dernier GP, cela complique encore plus nos prévisions !

Eh ben j'ai été le seul a voter Vettel quasiment sur les 5 dernières courses

Pour cloturer les sondages... qui n'ont jamais donné Vettel gagnant !!!!, voici un article d'Orange Sport qui résume un peu la carrière de "Baby Schumi" déjà pleine de records :

A 20 ans, 2 mois et 27 jours, il devenait le plus jeune pilote de l'histoire, au départ du Grand Prix du Japon. A 21 ans, 2 mois et 12 jours, il devenait le plus jeune vainqueur de l'histoire, après être devenu le plus jeune poleman la veille. A 23 ans, 4 mois et 11 jours, Sebastian Vettel est devenu le plus jeune champion du monde de l'histoire. Au nez et à la barbe de son coéquipier Mark Webber, et surtout d'un Fernando Alonso dévasté par une stratégie de course désastreuse à Abu Dhabi, « Baby Schumi » est revenu du diable vauvert pour s'imposer en haut de la hiérarchie. Encore plus fort qu'Alonso justement en 2005 ou que Lewis Hamilton en 2008, Vettel bat tous les records de précocité.

Difficile de faire mieux que le parcours du bambin allemand, qui a encore conservé son visage de poupon et pleurait comme un bébé dans son baquet à la fin de la course. Un peu moins sur le podium, mais il pleurait encore. On le serait à moins, tant la pression a dû être intense sur les épaules de l'ancien pilote Toro Rosso, qui a réussi à se concentrer sur sa propre course comme un vieux briscard lors des deux dernières manches, au Brésil puis donc à Abu Dhabi, pour l'emporter facilement à chaque fois. Et comme un symbole de la passation de pouvoir entre Michael Schumacher et son successeur désigné, le septuple champion du monde a mal terminé sa saison en abandonnant dans le premier tour. Le fils spirituel, plus jeune que Schumi de 19 ans et 6 mois et déjà couvé à plusieurs reprises par les paroles bienveillantes de l'ancien Baron rouge, pouvait alors s'envoler vers son Graal.

Le coéquipier de Bourdais en 2008

Juste après Interlagos, Vettel se disait "chaud, chaud bouillant". Fidèle à la ligne de conduite qu'il a toujours tenue depuis son plus jeune âge, l'Allemand a su transformer en stress positif une situation nerveusement éprouvante. Déjà vice-champion du monde la saison passée entre les deux Brawn GP de Button et Barrichello, le pilote Red Bull a déjà achevé une progression fulgurante avec ce titre suprême. Fulgurante mais linéaire, puisqu'avant cette 2e place au championnat du monde, Vettel avait clos la saison en 8e position en signant ses premiers gros coups, encore chez Toro Rosso à l'époque avec Sébastien Bourdais en coéquipier. 5e à Monaco, le nouveau champion du monde avait décroché la pole et remporté le Grand Prix d'Italie à Monza, doté pourtant d'une voiture moyenne au sein de l'écurie soeur de Red Bull.

Ses frasques, jamais méchantes mais déjà bien ancrées dans son histoire personnelle, le rapprochent également de Michael Schumacher. Le dernier en date est évidemment celui du Grand Prix de Turquie 2010, s'accrochant avec Mark Webber alors que les deux Red Bull étaient en tête. Lors du Grand Prix d'Australie 2009, pour sa première course avec une monoplace au Taureau ailé, Vettel perd une roue à trois tours de la fin mais continue quand même sa course, une attitude dangereuse que la FIA pénalise pour le Grand Prix suivant. Et au Grand Prix du Japon 2007, l'Allemand avait accroché... Mark Webber, alors que la voiture de sécurité était pourtant de sortie. Lors du Grand Prix suivant, en Chine, Vettel avait été pénalisé de cinq places sur la grille pour avoir gêné un concurrent lors des qualifications. Quand on vous dit qu'il y a du Schumacher dans ce gamin...

Un peu plus tôt, en 2004, Vettel avait déjà réalisé une performance d'exception en remportant le championnat d'Allemagne de Formule BMW en décrochant 388 points sur 400 possibles. Là, c'est encore mieux que Schumacher... "Pour être honnête, je ne sais vraiment pas quoi dire, réagissait Vettel à chaud, à l'issue de la course. Nous avons toujours cru en nos chances, qu'il s'agisse de l'équipe ou de la voiture ou de moi. J'en reste bouche bée. C'est phénoménal, la voiture était phénoménale." A la radio, son patron Christian Horner le félicitait en hurlant: "Tu es champion du monde, savoure ce moment, tu es l'homme du jour." Plus que l'homme du jour, Vettel est l'homme de l'année. Voire des années à venir.