"Dix-neuf écuries, soit trente-cinq monoplaces sont engagées en
championnat du monde
[48],
or seules vingt-six monoplaces peuvent prendre le départ d'un
Grand Prix et seules trente sont autorisées à
prendre part aux essais qualificatifs
[49].
Comme les saisons précédentes, une séance de pré-qualification est
instaurée pour éliminer les monoplaces les moins performantes. Les
écuries novices et les monoplaces les moins performantes de la saison
précédente y prennent part le vendredi matin du week-end de Grand Prix
de 10 heures à 11 heures 30 : neuf monoplaces, dont celle de l'écurie
Life, sont concernées. À l'issue de cette séance-couperet, les quatre
voitures les plus rapides accèdent à la séance de qualification où
seules les vingt-six plus rapides des trente décrochent leur place sur
la grille de départ
[50].
La saison débute le
11 mars 1990 par le
Grand Prix des
États-Unis sur le circuit de
Phoenix. Brabham réalise en pré-qualification un temps
de 2 min 7 s 147, alors qu'
Ivan
Capelli, le dernier pilote qualifié, a tourné en 1 min 33 s 044 et que
Gerhard Berger a signé la pole position en 1 min 28 s 664. Brabham est à plus
de 38 secondes de la pole position (soit 143 % du temps du meilleur)
mais surtout à 34 secondes du dernier qualifié. La vitesse maximale que
la Life a atteinte est de 185,57 km/h,
alors que la vitesse maximale a été établie par
Derek
Warwick à 271,44 km/h,
soit quasiment 100 km/h de
mieux
[51].
De plus, la monoplace n'a jamais pu aligner plus de deux tours de piste
d'affilée, pour un total de seulement quatre tours
[52],[53] avant de devoir rentrer au stand suite à une panne d'allumage et un
début de surchauffe du moteur W12 finalement installé dans la monoplace
[54],[55].
Il est clair que la Life n'est pas du tout au niveau des standards de
performance requis pour la Formule 1
[56]."Wikipedia