Mais y'a déjà un gouffre au classement.

En Chine 2007 c'est un duel Hamilton-Raikkonen jusqu'à ce que l'anglais se plante minablement dans le bac à l'entrée des tands ^^
Tu te trompes de course la

Puis je veux pas dire mais avant cette course l'écart entre Massa et Alonso (31) était moins important qu'entre Alonso et Hamilton (47)...
L'écart serait repassé à 24 points, avec encore 200 points potentiels en 8 courses

Sauf que bon, ils l'ont dit à la RTBF, chez Ferrari personne n'ose rien dire à Alonso, ils font ses 4 volontés. Y'a personne pour lui remettre les pieds sur terre, donc quand il fait un caprice, ben on voit le résultat.

Franchement, j'espère le scénario suivant pour les derniers GP :
Vettel peut être champion, Webber non.
Mais Webber est devant Vettel et Vettel doit le passer pour être sacré champion...
Webber ne le fera jamais de lui-même car il n'aime pas Vettel.

Donc, deux solutions :
- soit Horner demande à Webber de se laisser dépasser... donc, même manoeuvre que Ferrari.
- soit... ben non, y'a pas de deuxième possibilité !

Et même si Webber le laissait passer... qui dit qu'il le ferait de plein gré et non parce qu'on lui a demandé AVANT la course, hors des oreilles des spectateurs et de la FIA ?
Le doute persistera toujours dans ce cas, là Ferrari l'a fait devant tout le monde.

Enfin bref, ce n'est pas classe du tout, mais si Alonso est champion du monde pour quelques points, on dira que finalement...

Moi je préférerait plutot

Alonso abandonne lors des 2 prochaines courses. Massa fait 2 podiums et repasse devant l'espagnol au classement. La Ferrari devient la voiture à battre et Massa retrouve son coup de volant, il domine Alonso. En fin de saison Massa perd le titre face à une Red Bull ou une McLaren pour 5 points. On se dira alors chez Ferrari "m**** alors, on a été trop cons de donner des consignes d'équipe si tôt dans la saison"

Schumigate, au risque de se répéter, ce genre de consignes en toute fin de saison dans les 2 derniers GP si le titre est en jeu, tout le monde l'accepte sans problème. Mais pas à mi-saison.

socha a écrit:

Le truc c'est qu'on s'en fout que Massa aille plus vite. Ferrari joue le titre individuel. Imaginez que l'histoire n'ait pas existé, et qu'en novembre Hamilton compte 6 points d'avance sur Alonso. Vous auriez été là à dire : Ferrari aurait du laisser à Alonso la victoire à Hockenheim.

En Chine en 2007, Massa avait bien laissé passé Raikkonen, et c'était bien plus criant, Kimi était à 10 secondes derrière quand Massa a commencé à ralentir. Personne n'a crié au scandale ?

Euh, non, je ne suis pas d'accord là, il me semble que ce n'était pas à ce GP. J'en suis même sur : en 2007 c'était un duel entre Raikko et Hamilton, qui a eu un problème de pneus et qui abandonne dans le bas à sable (mythique, superbe moment de F1^^). Au GP du Brésil effectivement Massa a laissé passé Raikkonen mais de façon plus camouflée (Raikko l'a dépassé au stands avec des chronos de qualifs).
Socha, ce que tu as dit, ça c'est passé au GP de Chine 2008, où Kimi a laissé passé Massa pour le gain de la seconde place. Il avait ralenti pendant une dizaine de tours sans que Massa le rattrape^^. D'ailleurs, il n'y a pas eu de sanctions à cette époque... bizarre. Peut-être était-ce dû à la fin du championnat qui approchait??

Sinon, GP ennuyant, cela faisait longtemps que je n'avais plus regardé de Grand Prix (Turquie). Bien sûr bravo à TF1 qui nous prive de l'évènement du Grand Prix, j'aurais bien aimé entendre la conversation radio.
C'est vrai que l'idée et surtout la manière n'était pas classe... mais quelle équipe ne l'aurait pas demandé??

Le "vrai" problème de cette affaire est qu'elle nous a privé pour le reste de la course d'un belle bataille entre 2 équipiers luttant pour la victoire avec un écart inférieur à 2 secondes.
Ce qui aurait pu être un formidable moment de sport c'est transformé en pantalonade.

Plus que la consigne d'équipe, ce qui passe pas c'est surtout ce point : il y avait un beau suspence pour la victoire contrairement à d'autres GP et hop tout est foutu en l'air. Ah c'est sur avec ce genre de magouille on va réconcilier le public voulant du spectacle avec ce sport ...

Si Dominicali a peur que ses pilotes s'accrochent autant qu'il aille à la pêche le dimanche

mister TV a écrit:

Si Dominicali a peur que ses pilotes s'accrochent autant qu'il aille à la pêche le dimanche

Il doit déjà avoir peur d'Alonso.

La politique du N°1 chez Ferrari a toujours été celle-là depuis l'ère Schumacher. Et elle a très bien marché durant pas mal d'années. On ne peut pas dire que ces manoeuvres ont permis à Schumacher de gagner un championnat (il aurait gagné facilement en 2002 sans les deux GP ridicules de l'époque)... mais l'idée d'un pilote N°1 a sans doute permis à Schumacher d'avoir toujours ce qu'il voulait. Et là, ça a marché.

Alonso chez Renault, c'est pareil. Il était clairement N°1, sur la piste et en dehors.

Alors, les fans de F1 ont beau crié "la honte", il faut bien avoué que ce principe de "PILOTE N°1" (même si moralement et sportivement, ce n'est pas la panacée... bien que Barrichello et Massa ont signé certainement en tout état de cause ! Là, les fans l'oublient sans doute !) fonctionne très bien.

L'inverse ne garantit rien : la preuve avec Hamilton/Alonso en 2007 ou encore Webber/Vettel cette année où l'histoire risque de se répéter chez RedBull avec au final aucun titre en fin d'année...

Donc, je suis comme vous tous critique sur la manière grossière qu'a employé Ferrari, mais sur le principe de "vouloir gagner le titre"/"pilote n°1", j'accepte le concept.

socha a écrit:

Le truc c'est qu'on s'en fout que Massa aille plus vite.
Ferrari joue le titre individuel. Imaginez que l'histoire n'ait pas
existé, et qu'en novembre Hamilton compte 6 points d'avance sur Alonso.
Vous auriez été là à dire : Ferrari aurait du laisser à Alonso la
victoire à Hockenheim.

Avec des si on pourrait changer le monde...

Si Alonso avait perdu de 6 points le titre en étant resté derrière Massa en Allemagne, personne n'aurait pensé à ce grand prix ! Mais par contre, on aurait pensé

- au grand prix d'Australie où Alonso a fait un tête à queue au départ
- au grand prix de Malaisie où la Scuderia a réalisé une grosse erreur stratégique en qualifs
- au grand prix de Chine où Alonso a volé le départ
- au grand prix de Monaco où Alonso s'est crashé en EL3
- au grand prix de Turquie où Alonso a même pas été foutu de passer en Q1
- au grand prix de Grande Bretagne où Alonso a coupé une chicane et n'a pas voulu rendre sa place.

C'est vrai qu'après ce rappel rapide de la saison de Alonso (sans parler de son manque de respect vis-à-vis de Massa, de son équipe, de Dominicali, des téléspacteurs...) on peut vraiment dire qu'il a le statut d'un n°1.

Bref tout ça pour dire que c'est pas sur ce grand prix qu'on "auriez été là à dire : Ferrari aurait du laisser à Alonso la
victoire à Hockenheim." non nous aurions tous pensés à ces erreurs graves de la Scuderia et d'Alonso.

A l'inverse, si Alonso gagne le championnat de moins de 7 points par rapport au second, là, vous "SEREZ là à dire : Ferrari A laissé PASSE Alonso pour la
victoire à Hockenheim." Et la fête sera gachée à coup sur.

socha a écrit:

En Chine en 2007, Massa avait bien laissé passé
Raikkonen, et c'était bien plus criant, Kimi était à 10 secondes
derrière quand Massa a commencé à ralentir. Personne n'a crié au
scandale ?

En effet, personne n'a crié au scandale.

C'est vrai ça, pourquoi personne n'a gueulé? Voyons l'une des différences entre ce cas de figure et celui d'hier. Cette différence, c'est que en Chine 2008, Raikkonen n'avait mathématiquement plus aucune chance d'être champion car c'était 2 courses avant la fin de la saison et que Massa avait besoin de points. Bon, je te l'accorde, c'est un tout petit détail qui n'a absolument aucune importance...

(Eurosport.fr)

Enzo Ferrari a dû se retourner dans sa tombe dimanche. Une fois de plus.
A voir à quoi s'est encore abaissée son équipe à Hockenheim, sous
quelle coupe elle est tombée. Et surtout pourquoi. L'avantage de la
gestion de Todt était le parti pris dans les petits arrangements.
Subtilement dissimulés sous couverts de problèmes de freins pour Irvine
en Autriche en 1998, ou revendiqués sur l'autel du collectif quatre ans
plus tard sur le même lieu du crime, puisque Barrichello avait choisi de
jeter sa subordination écrite à la face du monde. Le Français s'était
adapté.


Depuis, radio-Alonso a remplacé radio-Todt et les ordres ne sont
plus le fait même du directeur de la Scuderia. Ils arrivent d'au-dessus
ou d'en dessous. Et Domenicali improvise. Montezemolo avait mis un coup
de pression en réclamant une victoire d'ici les vacances. Le doigt sur
la couture, en pensant à la façon dont son budget est agencé depuis
cette année. Gagner donc, et plutôt au Santander GP de Grande Bretagne
ou au Santander GP d'Allemagne qu'au ENI GP de Hongrie... La banque
espagnole, qui a accéléré le transfert d'Alonso, doit aussi être
confortée sur son plan business, son retour sur investissement. Sur la
pertinence de devenir sponsort-titre de Ferrari au retrait probable de
Marboro, fin 2011.


Fort de ce soutien, Alonso a montré dimanche son emprise totale sur
l'équipe. Sans même se soucier des dégâts à son image. Sans fierté ni
amour propre, il a montré à la terre entière ne pas tolérer que son
équipier le précède. Avec force geste et énième complainte
radiodiffusée. Sans volonté de manipulation bien entendu, puisque ça le
révulse. J'avais écrit ici que Briatore était le seul à l'avoir cadré en
Formule 1. Je me suis trompé. Je me suis souvenu depuis qu'en 2001 les
managers de Minardi avaient été insensibles à ses colères d'enfant gâté.
A Monte-Carlo notamment, ils l'avaient laissé crier, trépigner puis
bouder dans son coin. Il venait de fracasser sa monoplace et réclamait
le mulet dévolu pour ce week-end à Marqués, pilote-baltringue mais
généreux donateur.


C'est dommage, l'Ibère ne comprend pas qu'il joue sa place dans
l'histoire de la Formule 1, que sa bio sera un jour catégorisée. La
hargne plus que la classe, la force plus que la persuasion. Une volonté
inoxydable aussi. Il n'est pas habité par un idéal supérieur et ça ne
sied pas au Panthéon, mais est-il intéressé ? Et puis, il joue mal la
comédie, il se rabat trop vite devant "l'autre voiture", trop
sûr de son fait, feint de ne savoir la raison de la défaillance. Du
folklore. Mais c'est vrai, il avait clamé à Monza, en 2006, que la F1
n'était plus un sport. Il dénonçait la toute-puissance de Ferrari face à
la morale. Il pilote aujourd'hui le rouleau compresseur, ou pense le
faire. Voilà qu'il reprend à son compte des épisodes passés vécus en
victime. C'est embêtant, le Baron l'a décomplexé. Néanmoins, l'Asturien
me paraît incapable d'un sale coup de roue pour s'arroger un titre ou
d'un créneau urbain pour voler une pole. Important mais pas essentiel.


Le préjudice du bricolage allemand a été provisoirement estimé à
100.000 $ et la récidive devrait conduire la FIA à sévir dans des
proportions bien plus importantes. Le public est bafoué, le sport
chancelle, le business aussi. Ecclestone pourrait bien renoncer à sa
dernière parcelle de romantisme égaré dans ses affaires en sucrant les
20 M$ de prime accordés à Maranello au titre de son rayonnement sur le
sport. Le chiffre a été révélé ce week-end et c'est plutôt ironique.

(Eurosport.fr)

Et ils continuent à s'enfoncer dans le ridicule

Citation :

"Je ne sais pas si je dois vous expliquer ce qu’est une consigne d’équipe. Ce que je peux dire en revanche c’est que si vous faites référence à ce que nous avons tous en tête, nous avons donné une information à Felipe à propos de la situation en course. Nous avons déjà vu par le passé que certaines situations ne donnaient pas le meilleur résultat pour l’équipe. C’est l’information que nous voulions faire passer et ensuite nous laissons les pilotes comprendre cela et d’en prendre compte afin que l’équipe signe le meilleur résultat possible," indque Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia Ferrari.

Rob Smedley, l’ingénieur de course de Felipe Massa, a présenté ses excuses à son pilote. Pour quelle raison aurait-il fait ça puisque c’est Felipe Massa qui a volontairement abandonné la victoire à son équipier ?

"Il ne s’est pas excusé pour ce que vous pensez. Si vous écoutiez les conversations radio qu’ils ont eues par le passé, vous pourriez vous rendre compte que Rob Smedley a des relations très étroites avec Felipe. C’est la clé de leur succès. Nous avons donné cette information à Felipe et Rob a vu ce qui est arrivé ensuite et il n’était pas heureux de la situation et du fait que la voiture n’était pas assez rapide. Il s’est donc excusé parce que la voiture de Massa était plus lente que l’autre," précise encore le directeur de la Scuderia.

Citation :

La F1 doit-elle autoriser les consignes d’équipe ou continuer à les interdire ? La question est souvent revenue sur la table, sans qu’aucune des deux solutions ne semble être en mesure de faire l’unanimité dans le paddock.

Quoi qu’il en soit, elles sont aujourd’hui interdites et la Scuderia Ferrari a volontairement occulté ce fait hier en course en demandant à Felipe Massa de laisser la victoire à Fernando Alonso. Bien sûr, le message qui a été transmis à Felipe Massa ne lui ordonnait pas clairement de s’effacer face à son équipier, mais personne n’est dupe, car c’est bien de ça qu’il s’agissait.

"Cette situation a tout simplement été très mal gérée," déclare Mike Gascoyne, directeur technique de l’équipe Lotus. "Je suis heureux que les médias présents dans le paddock jouent le rôle de la police," affirme pour sa part Alex Wurz.

Ce matin, le journal espagnol Marca remarque que les médias britanniques ne pardonnent rien à la Scuderia. On peut en effet le penser lorsque le Daily Telegraph n’envisage rien de moins qu’une disqualification de Ferrari lors du prochain Conseil Mondial qui devra statuer dans cette affaire.

Selon ce journal, une disqualification du Grand Prix d’Allemagne pourrait ne pas être la seule sanction à envisager. "Une suspension de plusieurs courses est une autre possibilité," écrit-il.

Niki Lauda est lui choqué par les mensonges de Fernando Alonso sans se prononcer sur le fond. "Je n’ai jamais entendu un pilote dire autant de conneries. Il n’a aucun caractère," déclare le triple champion du monde autrichien.

Helmut Marko, consultant de Red Bull pour le sport automobile, ne mâche pas ses mots. "Il est incroyable de voir comment ils ont montré aussi maladroitement qui était leur pilote nº 1. La FIA réagir en les punissant sévèrement."

Le correspondant du journal suisse Blick semble désolé pour Alonso. "Alonso a plusieurs possibilités de remonter sur son trône, mais le mensonge et la tricherie ne devraient pas en faire partie."

En Espagne, certains apprécient très peu la farce d’hier. "Alonso méritait de gagner en Allemagne, mais pas comme ça. Domenicali a démontré l’étendue de son incompétence en donnant une consigne à Massa alors que c’est interdit par le règlement," peut-on lire dans le journal As.

Le journal brésilien Folha de São Paulo affirme que la course d’hier a été "une insulte pour le sport." Le Lance de Rio affirme pour sa part : "Nous sommes désolés de l’écrire, mais Massa a manqué de courage."

Rubens Barrichello est peut-être celui qui comprend le mieux ce qui s’est passé hier pour des raisons sur lesquelles il est inutile de s’étendre encore une fois. "Je vais parler à Felipe moi-même. Je vois que rien n’a changé chez Ferrari," affirme-t-il.

"Ferrari est une équipe à nulle autre pareille, lorsqu’elle n’est pas engluée dans des intrigues politiques, elle se tire elle-même une balle dans le pied," écrit le journal Libération.

La Libre Belgique se pose une question que tout le monde se pose depuis hier. "Est-ce que Jean Todt va punir une équipe pour des choses qu’il a mises en pratique lui-même ? Nous pouvons en douter."

Le Corriere dello Sport estime pour sa part que le problème est ailleurs. "Il serait juste de reconnaître que le problème se situe au niveau du règlement."

Le journal romain Il Tempo dit la même chose, mais autrement. "Ferrari a fait ce qu’il fallait faire, mais de la mauvaise façon."

"Ferrari a été pris la main dans le sac et ils doivent payer, mais cette règle est inapplicable et prétendre le contraire est illusoire," peut-on encore lire dans le Telegraph.

"Nous devons penser aux spectateurs. Ils veulent voir des batailles en piste et pas ce genre de choses. Les équipes ont différentes approches à propos des consignes d’équipe," déclare Norbert Haug, vice-président de Mercedes Motorsport.

"C’est l’équipe qui nous paye et pas les journaux ou personne d’autre," affirme pour sa part Fernando Alonso qui oublie un petit détail : sans la présence massive des médias en F1, son salaire serait fortement revu à la baisse...

Laissons le mot de la fin à Thierry Wilmotte, correspondant du journal belge Le Soir. "Les consignes d’équipe, c’est la vaste blague à laquelle les amateurs de F1 sont régulièrement priés d’assister depuis que Max Mosley les a interdites au lendemain du Grand Prix d’Autriche 2002. Combien de temps devra-t-on encore supporter cette hypocrisie ? (...) Et si la seule bonne chose à faire était de supprimer bien vite cette règle complètement hors du temps qui ne prend sa vraie valeur que pour ceux qui parviennent à la contourner habilement ?"

Oui, franchement là, c'est de plus en plus ridicule...

Je me répète mais : ok pour pilote n°1 et le traffic de points pour le championnat. Mais qu'ils le fassent avec un minimum de classe...
Allez dire que Smedley s'excuse pour la voiture trop lente de Felipe... c'est à mourir de rire...

Sinon, les "best of" d'Alonso commencent effectivement à faire froid dans le dos. Un article d'ESPNF1 titrait : Alonso en voit de Schumisation...
Ca ne me plait pas spécialement, excepté pour la comparaison au sein de Ferrari (et encore, Schumacher s'est imposé peu à peu, avec tout de même plus de classe).
L'article parlant de "Alonso dans l'histoire de la F1" fait aussi beaucoup réfléchir... C'est clair que s'il continue comme cela, Alonso sera un champion """encore moins aimé""" que Schumacher.


EDIT : quand je disais qu'il ne fallait pas pleurnicher pour Massa et Barrichello ==> rappel de di Montezemolo : ""J'ai toujours maintenu, et nos pilotes savent très bien qu'ils doivent y adhérer, que si vous pilotez pour Ferrari, les intérêts de l'équipe ont priorité sur les intérêts de l'individu.""

The_Jura_39 a écrit:

socha a écrit:

En Chine en 2007, Massa avait bien laissé passé
Raikkonen, et c'était bien plus criant, Kimi était à 10 secondes
derrière quand Massa a commencé à ralentir. Personne n'a crié au
scandale ?

En effet, personne n'a crié au scandale.

C'est vrai ça, pourquoi personne n'a gueulé? Voyons l'une des différences entre ce cas de figure et celui d'hier. Cette différence, c'est que en Chine 2008, Raikkonen n'avait mathématiquement plus aucune chance d'être champion car c'était 2 courses avant la fin de la saison et que Massa avait besoin de points. Bon, je te l'accorde, c'est un tout petit détail qui n'a absolument aucune importance...

Et alors ? Ca reste une consigne non ? C'est bien ça qui vous dérange ? Vous êtes bien les premiers à dire qu'elles doivent être interdites (ou du moins que la règle soit appliquée) ?
Où est la différence aujourd'hui ? On sait bien que Massa une course comme ce week end il en refera une ou deux grand maximum, qu'il est à la rue cette saison. Alonso a toute ses chances. Mieux vaut jeter ses forces sur Fernando, et le plus tôt possible. Car en 2008, si on avait choisi Massa plus tôt comme ç'aurait du être le cas, il aurait été champion du monde. On a pas envie de voir l'histoire se répeter.

socha a écrit:

The_Jura_39 a écrit:

socha a écrit:

En Chine en 2007, Massa avait bien laissé passé
Raikkonen, et c'était bien plus criant, Kimi était à 10 secondes
derrière quand Massa a commencé à ralentir. Personne n'a crié au
scandale ?

En effet, personne n'a crié au scandale.

C'est vrai ça, pourquoi personne n'a gueulé? Voyons l'une des différences entre ce cas de figure et celui d'hier. Cette différence, c'est que en Chine 2008, Raikkonen n'avait mathématiquement plus aucune chance d'être champion car c'était 2 courses avant la fin de la saison et que Massa avait besoin de points. Bon, je te l'accorde, c'est un tout petit détail qui n'a absolument aucune importance...

Et alors ? Ca reste une consigne non ? C'est bien ça qui vous dérange ? Vous êtes bien les premiers à dire qu'elles doivent être interdites (ou du moins que la règle soit appliquée) ?
Où est la différence aujourd'hui ? On sait bien que Massa une course comme ce week end il en refera une ou deux grand maximum, qu'il est à la rue cette saison. Alonso a toute ses chances. Mieux vaut jeter ses forces sur Fernando, et le plus tôt possible. Car en 2008, si on avait choisi Massa plus tôt comme ç'aurait du être le cas, il aurait été champion du monde. On a pas envie de voir l'histoire se répeter.

Je suis contre les consignes d'équipe A MI SAISON ! Lorsque nous sommes à la fin de la saison et que l'un des deux pilotes mathématiquement ne peut plus être champion du monde, je suis d'accord car il y a une bonne excuse.

Pour le reste de la saison, je trouve que c'est honteux vis-à-vis des personnes qui suivent la F1 et veulent du spectacle !

Par contre, comme je l'ai dit hier, les consignes d'équipe ont toujours existé. En Turquie, quand McLaren a dit à Button d'économiser de l'essence, j'étais contre également. Mais il faut avouer que cette consigne était bien ficellée, allez dire à McLaren que les consignes sont interdites, ils auraient répondu "non pas une consigne, nous n'avions plus d'essence" et les spectateurs et telespectateurs n'y ont pas prêtés attention. Au contraire de Ferrari où ça a été un véritable foutage de gueule, et c'est ce qui fait que c'est encore plus grave !

Encore une fois, en 2008, ce n'est pas pour cette raison que je retiens la perte du titre de Massa mais plutôt les erreurs (encore une fois) de Ferrari aux stands et les problemes de fiabilité qui lui ont fait perdre au moins 15 points.

Pour Button en Hongrie, est ce que la FIA a vérifié la télémétrie pour voir si Button était effectivement court en essence ? Ca serait intéressant à savoir tiens.

Je pense que le fautif dans l'histoire c'est Massa.
Ou il ignore les consigne et gagne la course(au risque des conséquences envers Ferrari)
Ou il décide de jouer le jeu des consignes d'équipe et fait une petite excurtion hors piste(style Button)pour laisser passer Alonso.
Le problème de cette deuxieme solution,c'est que les médias diront"oui Alonso a réussi a mettre la pression sur Massa"ce qui n'a jamais était le cas.
Je ne sais pas si c'est mieux de passer pour un idiot ou de passer pour un faible.
Bon maintenant faut voir comme je le disais plus haut si Massa a touché une prime équivalente a quelques années de nos maigres salaires,c'est sur a sa place,moi aussi je m'écarte.

ah ben forcement si tu places l'argent comme étant la valeur ultime de la vie ...

Ben tu as pas de sous tu meurs pasque tu peu pas acheter a manger .... donc dans un sens oui l'argent et la valeur ultime de la vie..

Ce qui faut dire c'est que Massa pense avoir une dette envers Ferrari c'est comme sa seconde famille quand l'année dernière il a eu son accident Ferrari a toujours été là il aurait très pu ne pas le faire signer pour l'année suivante. Donc je pense que Massa joue le jeu de l'équipe car il pense que c'est son rôle de faire passer les objectifs du team avant ses objectifs personnel. Je le comprends un peu quand vous avez vécu un traumatisme d'un accident comme le sien et que vous voyez que l'écurie pour laquelle vous roulez vous fait toujours confiance et n'a jamais douté de vous, c'est un peu comme si il rendait la monaie de la pièce a Ferrari.

Sinon j'ai pensé à quelque chose durant l'arrêt au stand de Massa, l'arrêt à été bien plus long que celui de tous les concurrents dont alonso est-ce que Ferrari n'aurait pas essayé de ralentir le brésilien a ce moment là?

Arrêt aux stands plus long, économise ton essence, tes pneus... oups t'as un problème de surchauffe ou de boîte... ah non, toi tu n'auras pas le nouvel aileron !
Si on savait toutes les magouilles de pseudo-consigne-d'équipe que toutes les écuries ont du maquiller depuis des années...

Mais bon là, toutes les autres écuries jouent le jeu du championnat : ils tapent sur Ferrari ! Et espèrent secrètement que Ferrari sera sanctionné au championnat histoire d'avoir un concurrent sérieux en moins !
Et ça, ce n'est pas anti-sportif peut-être ? Espérer l'élimination d'un concurrent de la sorte pour gagner ?
Et puis Horner peut en remettre une couche, cette histoire couvre le feuilleton Vettel/Webber un moment... ouf ça lui fait une pause.

Tout a déjà été dit visiblement. Alors je ferais court : Alonso ne devrait pas jouer ce jeu là. Il finira comme Schumacher : avec un palmarès éblouissant mais une faible côte d'amour.

Magic_Senna a écrit:

Ce qui faut dire c'est que Massa pense avoir une dette envers Ferrari c'est comme sa seconde famille quand l'année dernière il a eu son accident Ferrari a toujours été là il aurait très pu ne pas le faire signer pour l'année suivante. Donc je pense que Massa joue le jeu de l'équipe car il pense que c'est son rôle de faire passer les objectifs du team avant ses objectifs personnel. Je le comprends un peu quand vous avez vécu un traumatisme d'un accident comme le sien et que vous voyez que l'écurie pour laquelle vous roulez vous fait toujours confiance et n'a jamais douté de vous, c'est un peu comme si il rendait la monaie de la pièce a Ferrari.

Sinon j'ai pensé à quelque chose durant l'arrêt au stand de Massa, l'arrêt à été bien plus long que celui de tous les concurrents dont alonso est-ce que Ferrari n'aurait pas essayé de ralentir le brésilien a ce moment là?

Il faut pas dire que Massa a une dette envers Ferrari,je pense que se serait plutot le contraire,je pense que ca fait de longues années qu'ils lui font comprendre qu'il est n°2,ils lui ont laissé plus de liberté du temps de Raikkonen,mais avoir un pilote de cette qualité,voué a l'équipe a 100%,je crois que Ferrari peut le remercier et le conserver encore quelques temps,tu ne crois pas Magic?

Oui c'est sur tu as tout à fait raison mais moi je parlai par rapport seulement a son accident.