Le circuit de Shanghai est un circuit moderne et représente un challenge particulièrement intéressant pour les équipes et les pilotes. Peu vallonné, ce circuit offre une grande variété de virages, de petites épingles, des virages très rapides et des secteurs extrêmement exigeants.
Comme la plupart des circuits modernes, le tracé est très large ce qui peut être difficile pour les pilotes pour trouver la trajectoire idéale. Les infrastructures sont exceptionnelles et offrent aux équipes les meilleures conditions possibles pour préparer ce week-end de course.
- CHASSIS
Pneumatiques : En général, le circuit de Shanghai est difficile pour les pneus. Les pneus avants sont très sollicités dans le virage 1 (avant gauche), le 7 (avant droit) et le 8 (avant gauche) mais les nombreux virages lents sont aussi très difficiles pour les pneus arrières lors de la ré accélération.
Le virage 13 mérite une attention toute particulière, charge importante sur les pneus avant dans ce virage à 270° et les pneus arrières subissent d’importantes charges latérales et longitudinales lors de la ré accélération. Les choix des enveloppes sont donc toujours particulièrement compliqués sur ce tracé.
Aérodynamique : Comme beaucoup de circuits modernes, Shanghai compte aussi bien de longues lignes droites que des virages rapides, ce qui oblige l’équipe à évaluer très précisément le niveau d’appuis à embarquer pour être en mesure de protéger sa position en ligne droite sans pour autant compromettre le grip de la monoplace en courbe.
Comme à Bahreïn ou Hockenheim, c’est donc l’efficacité aérodynamique qui prime et le niveau idéal d’appuis ne peut pas toujours être retenu pour pouvoir avoir suffisamment de vitesse en ligne droite et ainsi éviter de se faire dépasser en conditions de course.
Les ingénieurs attachent donc une importance toute particulière aux vitesses relatives des monoplaces en ligne droite pour choisir le niveau optimal d’appuis aérodynamiques pour les qualifications et la course.
Suspensions : D’un point de vue mécanique, il sera important de trouver un compromis efficace pour donner aux pilotes pleinement confiance dans le comportement de leur monoplace. Shanghai compte de nombreux gros freinage suivis de fortes ré accélérations, ainsi que plusieurs courbes rapides. Compte tenu du nombre important de changements de direction, il est primordial d’avoir une voiture très réactive.
C’est pourquoi les équipes auront tendance à choisir des amortisseurs plus durs à l’avant qu’à l’arrière, ce compromis permettra de garantir une bonne stabilité au freinage et lors des ré accélérations, essentielle ici puisque le pilote devra souvent freiner et accélérer simultanément, notamment dans le virage 1, 2 et 8.
- MOTEUR
Puissance : La perte de puissance moteur avec l’arrivée du V8, couplée à des pneus plus tendres signifie que les moteurs passeront une plus grande partie du tour à pleine charge que l’an passé. L’impact sera pourtant relatif ici à Shanghai puisque si en moyenne le temps passé à plein régime à augmenté cette année de près de 17%, en Chine, l’augmentation ne sera que de 11% ce qui signifie que les pilotes passeront cette année 61% du tour à fond.
Refroidissement : Cette augmentation est nécessairement plus exigeante en terme de refroidissement puisque les V8 dégagent généralement plus de chaleur que les anciens V10. Les températures attendues en Chine ne seront cependant pas un problème pour l’équipe qui a su gérer cet été des GP européens particulièrement chauds.
(Source: F1-live.com )