Le Nürburgring, un circuit à la fois exigeant pour les pilotes et pour la monoplace !
Allignant à la fois, rapidité et lenteur dans les nombreux virages et chicanes, l'équilibre de la monoplace doit être parfait et le moteur fiable !
Aérodynamique : Le circuit du Nürburgring est un des circuits sur lequel nous emmenons les plus gros appuis aérodynamiques de la saison. Nous avons généralement quelques sous virages sur ce tracé, excepté peut être dans le virage n°8 où la voiture est toujours très nerveuse.
Des appuis aérodynamiques plus importants nous permettent donc de compenser cela et de rendre la voiture plus maniable et plus stable dans les changements de directions et lors des freinages.
Pneumatiques : Le choix des pneumatiques est toujours très difficile ici car les conditions météorologiques sont très changeantes et les températures peuvent être très froides. Il faut donc une fois de plus trouver le bon compromis entre un pneu tendre, qui sera performant sur un tour mais qui aura ensuite tendance à grainer, et un pneu plus dur qui, s'il sera endurant, n'offrira pas le même niveau de performances.
Généralement, plutôt que de se risquer à choisir entre un pneu prime plutôt dur et une option plus tendre, nous choisissons deux types de pneus en fonction des éventualités météos avec par exemple un prime pour des températures plus fraîches et une option pour des pneus en cas de températures plus élevées.
Freinage : Les freins ne seront pas sur ce circuit un problème, nous les surveillerons mais nous ne devrions pas être inquiétés par une usure anormale des disques et des plaquettes dans la mesure où les zones de freinage ne sont pas très intenses sur ce tracé.
Pression atmosphérique : Installé dans les montagnes Eifel, le circuit du Nürburgring est situé à une altitude d'environ 500m au-dessus du niveau de la mer. L'air moins dense implique que le moteur génère moins de puissance (environ 5% de moins) mais réduit également la pression sur certaines des pièces tels que les pistons.
Configuration du circuit : La configuration du Nürburgring n'est pas particulièrement exigeante pour le moteur. Le circuit est quelque peu vallonné ce qui est très plaisant pour les pilotes mais le nombre important de virages fait que le temps passé à pleine charge ne représente que 66% du tour.
Le moteur doit, en sortie de virage, être capable de donner sa pleine puissance même en bas régime et ce circuit ne contient pas de vraies longues lignes droites, puisque le plus long moment en pleine charge ne dure ici que 10 secondes, ce qui est relativement peu par rapport au reste de la saison.
Sur-régime : Si le circuit n'est pas particulièrement difficile, il est par contre très bosselé notamment dans l'enchaînement entre les virages 4 et 7 et dans la chicane 13-14. Si les pilotes font un écart et sortent de la trajectoire idéale, cela peut à terme endommager le moteur suite à une utilisation trop fréquente du limiteur ou suite à des sur-régimes trop nombreux. C'est un point que nous surveillerons avec attention pour éviter tout problème en qualifications ou en course.
Source : F1-live